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Une maison de maître du XVIIème siècle

Il s’agit de l’une des maisons les plus anciennes du village. Elle a appartenu aux familles illustres des Bigot de Sainte Croix (dernier ministre des affaires étrangères de Louis XVI) et des Bassan (marchands d’estampes).
 

Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1986.
 

La demeure des Derain pendant plus de 20 ans

En 1935, Alice, l’épouse d’André Derain, visite une propriété à Chambourcy appelée La Roseraie. Le peintre accepte sur-le-champ de l’acquérir. Située près d’Orgeval où sa famille nourricière a vécu, il apprécie le retour près des terres de son enfance. Le couple s’installe à Chambourcy en janvier 1936, après avoir fait abattre des cloisons au rez-de-chaussée pour y créer un atelier. Le peintre, intéressé par les civilisations du monde entier, remplit rapidement la maison d’une vaste collection d’ouvrages.


Il y vécut, avec sa famille, jusqu’à sa mort, le 8 septembre 1954. Alice s’y éteignit le 20 juillet 1975, à l’âge de 91 ans. La nièce de l’artiste, Geneviève Taillade, qui fut aussi l’un de ses modèles privilégiés, habita encore cette maison durant une douzaine d’années.
 

Le rachat par la commune de Chambourcy

Le 17 octobre 2014, la commune de Chambourcy fait l’acquisition de la maison André Derain. L’objectif ? Reconstituer le cadre dans lequel le maître du Fauvisme, André Derain, a travaillé et vécu entre 1935 et 1954, en redonnant à la maison son aspect de l’époque. Une rénovation placée sous l’angle de l’intérêt général puisque l’espace offert par la maison est dédié à la culture. Après plus d’un an de travaux, la maison rouvre ses portes au public en 2019.
 

Aujourd'hui

Des visites conférences sont organisées par l’Office de Tourisme Intercommunal, au cours desquelles vous pouvez encore admirer l’atelier du peintre, restauré en l’état. Des escape game y sont également organisés ponctuellement. 

La commune quant à elle propose régulièrement des expositions et autres événements culturels au sein de la Maison, souvent en partenariat avec Geneviève Taillade, petite-nièce du peintre, et son association « Les Amis d’André Derain ».