
À l’époque d’André Derain, le parc de la maison avait une superficie de trois hectares et renfermait des statues de style néoclassique, une pièce d’eau, une cascade artificielle et des « fabriques », petits édifices érigés à la mode du 18ème siècle. L’un d’eux, le temple de l’Amour, était orné de vitraux. Des animaux peuplaient le parc : paons, boucs, et même chèvres ramenées de la ferme du Désert de Retz ainsi que de nombreux chats et chiens. Dans le parc se trouvaient également les bâtiments d’une ancienne ferme, un potager, un terrain de tennis et une orangerie qu’André Derain transforma en atelier d’été pour peindre et entreposer ses grands tableaux. Il avait aussi aménagé dans le pavillon jouxtant La Roseraie un atelier de sculpteur, un four pour cuire les céramiques et un tour de potier.
En 1938, André Derain découvre un gisement d’argile, particulièrement propice au modelage, sous un sapin déraciné par l’orage. Il se lance alors pleinement dans la sculpture et fait installer des fours afin de cuire lui-même ses œuvres. Après sa mort, Alice fera couler en bronze soixante-quatorze d’entre elles.
Aujourd’hui, bien que la superficie du parc soit plus réduite, on peut encore s’y promener depuis le printemps 2018 grâce à d’importants travaux entrepris par la ville de Chambourcy.